
La douleur est un symptôme de dépression et les auteurs s’accordent sur la fréquence élevée du symptôme douloureux chez les déprimés. En effet, le symptôme douleur peut résister alors que l’humeur dépressive à été améliorée par un antidépresseur.
Quand une douleur résiste à notre compréhension, à notre bienveillante prise en charge, la tentation est forte d’évoquer une origine psychique, résumée par l’affirmation « c’est psy ». Nous sommes alors dans l’erreur. Ce n’est pas parce que le patient n’a pas de douleur somatiquement compréhensible que sa douleur est nécessairement psychogène.
A l’inverse, la dépression est un symptôme de douleur. Les signes dépressifs sont habituels chez le patient douloureux chronique : tristesse, troubles du caractère, perte des intérêts, fatigabilité, troubles de l’attention, insomnie.
L’apprentissage du relâchement corporel et la gestion du stress peut améliorer les douleurs.
L’anxiété est un syndrome clinique défini par une inquiétude majorée le soir, une crainte, une peur, parfois flottante, sans raison, parfois focalisée sur une situation, un objet, associée à un sentiment d’infériorité, d’irritabilité, des troubles de la concentration, des signes somatiques notamment digestifs et une insomnie d’endormissement.
La crise d’angoisse s’exprime elle par la peur de mourir ou de devenir fou et par des manifestations somatiques qui motivent volontiers consultations ou hospitalisations (par ex des troubles cardio-respiratoires).
- Définition du symptôme : anomalie ressentie par le patient à cause d’une maladie (gêne, douleur, brûlure, sensation d’étouffement, fatigue, etc …)
- Définition du syndrome : Ensemble de symptômes et de signes qui sont caractéristiques d’une maladie. Par exemple, un syndrome infectieux comprend à la fois de la fièvre, des frissons et des suées.